Le continent africain était considéré comme le fief de la marque de voiture «Peugeot» dans les années 1980. Une réalité qui a totalement changé 30 ans plus tard de par la rude concurrence des autres constructeurs étrangers, notamment par les véhicules américains et asiatiques.
En effet, elle a été bousculée par ces derniers depuis les années 1990 où les routes de l’Afrique sont depuis monopolisées entre autres, par la marque nippone Toyota, la Kia coréenne ou encore le géant américain Ford. Une situation que le «constructeur qui sort ses griffes» entend ne pas laisser telle qu’elle est.
D’ailleurs, cette volonté de reconquérir le vaste marché de l’Afrique a déjà commencé avec notamment la sortie de la Peugeot 301. En fait, cette série trouve sa particularité dans la possibilité de son assemblage hors de l’Hexagone comme au Nigéria, au Maroc ou bien en Ethiopie.
Une stratégie de constitution locale que compte de nouveau appliquer l’entreprise constructrice française avec le lancement imminent du «Pick-up Peugeot» où 17 pays africains au moins sont ciblés. Justement, c’est dans cette optique que le constructeur français campe sur une perspective de vente estimée à plus de 40% pour les cinq prochaines années.
Avenir incertain
A priori, le Lion mise sur le «Pick-up» pour attirer les consommateurs de l’Afrique après une longue absence sur le territoire. Un défi majeur qui dépendra certainement de ce nouveau modèle que présentera son constructeur à la clientèle africaine. Le client africain qui se définit comme celui qui cherche quelque chose de résistant, pas compliqué et à la portée de son budget.
En ce qui concerne le nouveau véhicule utilitaire en question, il a un design qui ne sort pas vraiment de l’ordinaire et qui a toujours fait la renommée de la marque Peugeot. De même, la motorisation du nouveau Lion ne diffère pas non plus des autres séries précédentes.
Sinon, sous son capot, on trouvera bien sûr du 3L diesel constitué de 115 petits chevaux, la puissance possédée par un Ranger au tout début du 21ème siècle. Pour une meilleure imagination, le dernier né du constructeur qui sort ses griffes ressemble beaucoup à un Dongfeng Rich chinois à l’exception de la calandre.
En fait, ce dernier n’est autre que l’un des fondateurs actionnaires de PSA. En tout cas, le suspens est pour le moment à son comble quant à l’avenir du «Pick-up Peugeot» dans la mesure où les gens fortunés le trouve trop simple tandis que le peuple n’a pas les moyens de l’acquérir.