"Toute violation sera sévèrement punie" – Ce blocage est destiné à réduire les accidents – une pression croissante
Il a été décidé de prendre des mesures en réponse aux nombreux accidents causés par ces moyens de transport au Burundi: l'interdiction de ce moyen de transport décidée par le ministère de l'Intérieur va déplacer ses activités dans la banlieue de Bujumbura.
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"Toute violation sera sévèrement punie".
Le gouvernement burundais a interdit l'accès à la capitale Bujumbura aux bicyclettes, aux motos et aux tuk-tuks, afin de renforcer la sécurité après le coup d'État manqué de mai dernier.
Cette décision, décrite par le gouvernement comme une mesure temporaire, intervient deux semaines seulement après que le gouvernement a annoncé l'interdiction du port de cagoules et de masques par les conducteurs de motos, afin d'empêcher les bandits armés de les utiliser pour dissimuler leur identité.
Dans un message adressé aux opposants à cette mesure, qui a été critiquée sur les réseaux sociaux et dans les médias indépendants, le gouvernement a également lancé un avertissement : "Méfiez-vous des récalcitrants".
Ce blocage est destiné à réduire les accidents
Le gouvernement du Burundi a interdit l'utilisation des tuk-tuks et des motos sur une section de la plus grande route du pays, la R5, qui relie la capitale Bujumbura à Gitega, la deuxième ville du pays.
"Nous sommes préoccupés par la sécurité de nos citoyens", déclare le ministre de l'Intérieur Gervais Ndirakobuca. "Il y a eu 1 300 décès et 1 970 blessures dues à des accidents de la route entre janvier 2021 et janvier 2022." Il rend les tuk-tuks et les motos responsables de la plupart de ces tragédies. "C'est pourquoi nous leur avons interdit de circuler sur cette route", dit-il.
Mi-février, le ministre de l'Intérieur les a accusés d'être responsables de la "majorité" des accidents de la route qui ont fait 1 300 morts et 1 970 blessés entre janvier 2021 et janvier 2022. Les deux-roues à usage privé sont également interdits dans la zone - à l'exception des motos munies de plaques officielles ou appartenant à la police.
Une pression croissante
Le Burundi subit une pression croissante pour éliminer progressivement trois moyens de transport populaires dans la capitale Bujumbura, des motos aux tuk-tuks, en passant par les bicyclettes.
Les autorités craignent que les embouteillages croissants et le manque de transports publics ne transforment Bujumbura en un "mini-Sao Paulo", où l'économie est freinée par le mauvais état des routes et des infrastructures.
La décision a été prise lors d'une réunion du cabinet mardi, au cours de laquelle les administrateurs locaux de la ville ont voté à l'unanimité en faveur de l'interdiction. Les motos seront toujours autorisées, mais elles devront être garées en dehors des limites de la ville.
Les tuk-tuks, qui avaient déjà été interdits en 2015, ont été de nouveau interdits avec effet immédiat, tandis que les cyclistes ont été exemptés de l'interdiction car ils ne sont pas utilisés dans les zones urbaines. Ces trois moyens de transport ne pourront désormais circuler que dans les limites de la ville.
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Les bicyclettes sont un mode de transport pratique pour de nombreuses personnes dans le monde en développement. Faire disparaître les tuk-tuks, les motos et les vélos ne fera que rendre la vie plus difficile à de nombreuses personnes et les enfoncer encore plus dans la pauvreté. Cela pourrait être bon pour les routes et la consommation d'énergie du Burundi, mais cela ne rendra pas service à ses citoyens en difficulté.